Le chirurgien de la main est un chirurgien qui prend en charge les lésions de la main, de son squelette, de ses moteurs (muscles et tendons), de ses nerfs et de ses vaisseaux, dont il doit être capable d'assurer la réparation et la couverture.

Exemples des pathologies de la main traité par un chirurgien de la main

Traitement du canal carpien sous endoscopie (cette technique est maintenant applicable à la majorité des cas, elle évite d'ouvrir la paume de la main et permet une récupération optimale)

Avant l'opération :

  • Le syndrome du canal carpien se traduit par une sensation de "fourmis" dans les doigts de la main, fréquemment associée à des douleurs remontant dans le bras.
     
  • Les signes de cette maladie gênent souvent le sommeil.
     
  • Tout ceci s'explique par la souffrance du nerf médian (principal nerf de la main) qui passe, accompagné des tendons des doigts, sous un ligament dans un tunnel très serré (appelé canal carpien). Ce tunnel est situé au bas de la paume de la main.
  • Cette souffrance qui est souvent favorisée par les activités manuelles, doit être confirmée par un examen appelé Electromyogramme (EMG), celui-ci mesure par de petites piqûres, la vitesse du courant électrique qui circule dans les nerfs.


    En fonction des résultats de l'EMG il faut envisager :
    - Soit une infiltration de cortisone dans le poignet, qui retarde le plus souvent l'opération de quelques mois ou quelques années ; en diminuant transitoirement l'inflammation du nerf qui est serré dans le canal.
    - Soit une attelle de poignet qui, positionnée la nuit, permet de diminuer la gêne et les "fourmis".
    - Soit une opération qui est le seul traitement définitif.

Pendant l'opération :

  • Le but de l'intervention est de libérer le nerf de son tunnel en sectionnant un ligament (cette section est sans conséquence à long terme).
     
  • La technique sous endoscopie permet, sous caméra, et en allégeant au maximum le geste chirurgical, de récupérer la fonction de la main aussi rapidement que possible.
  • L'incision sur la peau mesure environ 1 cm.

Après l'opération :

  • Les signes de la maladie disparaissent très rapidement, souvent le soir même de l'intervention.
     
  • L'entrée à la clinique se fait le matin et la sortie en fin d'après midi.
     
  • Les deux points de suture sont résorbables et tombent donc seuls au bout de 15 jours à 3 semaines.
     
  • Aucune immobilisation par plâtre ou attelle ni aucune rééducation n'est nécessaire.
     
  • Un arrêt de travail est utile selon le type d'activité professionnelle : il peut aller de 2 jours à un mois selon les cas.

MALDIE DU DUPUYTREN

· C'est une rétraction fibreuse de la paume de la main qui provoque des nodules indurés et une sorte de corde que l'on perçoit bien sous la peau et qui finit par "replier " un doigt (souvent l'auriculaire et/ou l'annulaire).
 

· Les tendons ne sont pas concernés, il s'agit uniquement d'une maladie des fibres de la paume de la main.
 

· Les formes débutantes peuvent bénéficier d'une technique chirurgicale récente dite à "l'aiguille" sous anesthésie locale : le but est de sectionner (avec une petite aiguille à travers la peau) la corde qui rétracte le doigt.
 

· Les formes plus évoluées nécessitent une ouverture de la paume de la main pour enlever les nodules et les cordes ; ceci permet d'éviter au maximum la récidive

Le doit à ressaut

  • Les tendons qui permettent de plier les doigts passent dans un tunnel fibreux à la base de chaque doigt ; à ce niveau le tendon peut former un nodule qui se coince dans le tunnel.
    Le doigt se retrouve alors bloqué en position repliée.
     
  • Le traitement repose sur le repos de la main, une infiltration de cortisone à la base du doigt ou la chirurgie dont le but est d'agrandir le tunnel fibreux pour permettre au tendon de coulisser normalement.

Les kystes synoviaux

  • Ils sont bénins, souvent peu gênants, et peuvent disparaître spontanément sans traitement.
     
  • L'échographie permet de vérifier qu'il s'agit bien d'un kyste simple et non d'une tumeur.
     
  • La chirurgie peut être une solution, par voie classique ou sous endoscopie si les autres traitements et notamment la ponction associée à une infiltration de cortisone sont un échec.

La tendinite de De Quervain

- Une inflammation des tendons du pouce prés de l'articulation du poignet provoque une douleur aiguë. Ces tendons sont en fait “étranglés” dans leur passage sous un ligament du poignet.
 

- Le traitement médical repose sur : l'infiltration de cortisone, l'immobilisation par une attelle, la physiothérapie chez un masseur-kinésithérapeute.
 

- En cas d'échec du traitement médical, la chirurgie consiste à sectionner ce ligament pour libérer les tendons.

La rhizarthrose

  • Une douleur à la base du pouce est, à partir de 50 ans environ, souvent liée à une arthrose, c'est-à-dire à une usure cartilagineuse et osseuse de l'articulation du pouce.
     
  • Lorsque la douleur n'est plus tolérable malgré les médicaments, une attelle d'immobilisation ou une infiltration de cortisone ; on peut proposer une intervention chirurgicale.
     
  • Deux possibilités chirurgicales existent, il faut :

    - soit enlever ou bloquer une partie de l'articulation ce qui a très peu de conséquences sur la fonction et permet de soulager la douleur.
     
    - soit mettre une petite prothèse adaptée pour remplacer l'articulation mais sa durée de vie est limitée surtout si elle est très sollicitée.

Exemples :

hand surgery

Chirurgie du pied

L'hallux valgus

  il s'agit d'une déformation progressive du gros orteil vers le deuxième orteil.
Ceci provoque une gêne au chaussage et une douleur sur le bord du pied avec apparition d'une bosse communément appelée « oignon ».

Avant l'opération :

  • La déviation du gros orteil, une fois qu'elle a commencé, s'aggrave toujours mais de façon plus ou moins rapide.

  • La douleur qui motive la consultation puis l'opération peut siéger sur l'oignon ou bien sur le deuxième orteil qui se replie ou encore sur une zone de la plante du pied.
     
  • Les pansements, attelles, œil de perdrix, et autres orthèses sont souvent assez peu efficaces.
     
  • Pour prendre la décision d'une opération il faut, à la fois une douleur ou gêne importante et prolongée et une radiographie du pied qui confirme la déformation osseuse anormale, par des mesures précises.

Pendant l'opération :

  • L'incision cutanée se fait classiquement sur le bord du pied à la base du gros orteil. D'autres plus petites incisions sur le dos du pied à la base des petits orteils sont parfois utiles.
     
  • Le geste chirurgical est différent selon les cas, il tend à retrouver un pied indolore de morphologie plus normale, ceci en évitant au mieux la récidive.
     
  • Pour cela il faut réaliser une libération des tendons et ligaments mais aussi une modification de l'axe d'un ou plusieurs os du pied. Une fois la réaxation acquise, il faut le plus souvent maintenir le résultat par une ou plusieurs micro-vis enfouies dans l'os, le temps que la consolidation osseuse soit obtenue.
    (les vis sont habituellement laissées en place définitivement sans aucune gêne)

Après l'opération :

  • La douleur est beaucoup mieux contrôlée qu'auparavant, notamment grâce aux techniques de pompe à morphine ou d'anesthésie post-opératoire.
     
  • La marche est possible avec une chaussure spéciale dés les premiers jours mais doit être limitée pour éviter un gonflement trop important du pied.
     
  • La durée de séjour à la clinique varie entre 1 et 4 jours selon les cas.
     
  • Aucune rééducation n'est nécessaire.
     
  • Un arrêt de travail de 8 à 45 jours est utile selon le type d'activité professionnelle.

Les progrès récents :

  • De nouvelles techniques chirurgicales permettent de traiter l' Hallux Valgus par voie voie mini-invasive c'est-à-dire avec des incisions minimales, sans mise en place de vis. La récupération fonctionnelle est plus rapide, ainsi que la durée d'hospitalisation qui peut être réduite.
    Ces techniques ne sont pas applicables à toutes les déformations et notamment pas les formes évoluées.

 

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